Thierry Lebert
Lorsque j’ai rencontré celui qui allait devenir mon beau-frère, et que nous baladions en montagne, tout était prétexte à l’observation, la rencontre, l’écoute de la nature.
Ce fût pour moi une évidence, le réveil d’un sentiment profond enfouit au plus profond de moi. La découverte de la nature qui m’entoure devient une obsession.
Je m’intéressais à la photographie depuis plusieurs années et mon premier appareil fût un Pentax ME Super sur lequel je montais des zooms plus proches d’un "cul de bouteille" que d’un véritable objectif photo.
Et puis je suis devenu membre de l’ACPC en 1998, et là je me suis imprégné de ce que faisaient mes collègues photographes, j’ai grandi et je me suis rendu compte qu’il fallait beaucoup de patience et surtout beaucoup d’espoir pour réaliser une belle image.
Au début je me suis très vite tourné vers la Sologne, mais je me suis aussi rendu compte combien il était difficile d’y rentrer tant les propriétés sont nombreuses et impénétrables. Je suis allé de nombreuses fois sur les bords de Loire mais ensuite c’est la grande plaine qui a attiré mon attention.
Nous avons découvert une colonie de hibou des marais qui hivernait à proximité d’un petit village de Beauce. Avec Laurent Bossay, mon confrère photographe, nous avons suivi ces oiseaux et avons découvert un couple nicheur que nous avons suivi jusqu'à l’envol des jeunes. Depuis, la grande plaine est devenue notre territoire de prédilection et nous avons rassemblé une partie de nos meilleurs images dans un livre intitulé Petite Beauce Secrète.